Mikey Shorts : Le premier grand platformer de l’ère tactile.
Les consoles portables bougent encore ! C’est ce que dit en tout cas le triomphe estival et absolu de Super Mario Bros 2 (sur 3DS), remettant un peu d’ordre dans la galaxie du jeu nomade après le big bang provoqué par les smartphones, tablettes et autres jeux à 79 centimes. Super nouvelle ça, on a encore besoin d’une croix multidirectionnelle et de boutons sculptés dans du plastique bon marché pour tâter du jeu de plateforme à l’ancienne. Sauf qu’Apple ne l’entend pas vraiment de cette oreille et relance la quête de son graal absolu, a.k.a. le pad virtuel, via Mikey Shorts, petite chose sortie dans l’anonymat qui pourrait in fine causer de gros dégâts dans l’industrie.
Un Mario-like donc, où il s’agit de choper des pièces, de sauter sur la tête de ses ennemis et de coordonner ses sauts pour ne pas tomber dans le vide. Le genre de truc qui n’a JAMAIS fonctionné sur un écran tactile. L’idée de génie c’est d’avoir tout piqué à Mario sauf la finalité de jeu. Substituant la difficulté des sauts à la vitesse du run, Mikeys déplace l’enjeu du platformer classique, réduit au max le nombre de commandes (gauche-droite-sauter-glisser) et mise toutes ses pièces (hum) sur le chrono en haut à droite de l’écran. Outre le confort de pouvoir carrément choisir la place de ses boutons virtuels, le jeu impose surtout la voie à suivre pour le genre plateforme sur écran tactile : épure, accélération et replay value infernale. Un deuxième big bang en vue, déjà ?
Mikey Shorts
Sur iPad et iPhone, 0.89 €