Il faudra l’imprimer, cet été sera encore sous les signes de l’imprimé ! Pourquoi cette soudaine affluence du textile vivement décoré alors que l’été précédent se résumait au color-block ? Disons que la plupart des créateurs en avaient simplement ras-le-bol des barres de couleurs superposées. Ils se sont mis à la recherche d’un travail de surface plus sophistiqué et le résultat est surprenant. Pas uniquement là pour embellir un revers ou une poche : l’imprimé se propage, parfois seul, quelquefois à plusieurs, superposés, dans un tourbillon de motifs cachemires, mille-fleurs et rosaces sont imprimées dans des couleurs lumineuses tels le fuchsia, le turquoise, l’orange et l’or. Les pois, le léopard complètent cette frénésie. Dans ce contexte – et qui l’eut cru ! –, la collection printemps-été de D&G lance une bombe de splash divers servant une attitude mi-lolita, mi-gipsy. Quand on dit imprimé, on pense forcément Dries Van Noten et Kenzo, qui ont toujours beaucoup misé sur la subtilité des motifs natures et ethniques en collage. Le dessin se retrouve au-devant des podiums avec le célèbre « flash-print » du duo Eley Kishimoto (photo 1), les pierres tombales qui ont le sourire chez Dévastée (photos 3 et 4), ou le bariolé psychédélique de Lala Berlin. Sans oublier la jeune créatrice Maki Oh (photo 2) et sa technique nigériane « adire » appliquée sur des robes en soie, une coloration indigo sur soie. « Alors, motifé ? » dirait Karl en guise d’encouragement.
Par Elisabeta Tudor
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