À la veille de son vernissage, rendez-vous est pris avec Ren Hang le sulfureux photographe chinois pour parler de son exposition La Chine à nue. On le savait cru en image, on le découvre sans pudeur avec les mots « orifice » et « érection ».

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C’est dans la NUE galerie, à l’heure du déjeuner, que Ren Hang reçoit en compagnie de son traducteur. Grand et mince, il s’empresse d’avaler ses sushis pendant que Jean-Marc Sanchez, fondateur du lieu, présente la trentaine de clichés fraîchement accrochés. « Nous n’avons sélectionné que des photos de 2012 et 2013 car Ren Hang est très prolifique. » explique-t-il.

L’artiste n’a pas encore entamé son dessert quand il nous accueille à sa table. Derrière lui trône un coucher de soleil qui éclaire deux amoureux sur un toit. À quelques mètres, sur une autre image, deux hommes embrassent un pénis qui urine. Ren Hang décline le romantisme sous toutes ses formes.

Après avoir discuté provocation, pipi et poésie, il nous confie ses projets, son espoir par rapport à la censure dans son pays… Portrait et portfolio dans notre prochain numéro, à paraître en avril.

Par Elsa Puangsudrac (lire le portrait de Ren Hang paru dans Standard n°41)

Voir son portfolio standard.

Ren Hang
La Chine à nue
NUE Galerie
Jusqu’au 14 mars

Ren Hang

Ren Hang