Jadson Raniere : « Des chemises faisan de feu pour citaventuriers bohèmes. »
C’est le carnaval des oiseaux chez ce Brésilien de 34 ans. Jadson Raniere aime le contact volatil sur la peau. Homme de plumes, il les laisse dépasser d’une poche de pantalon, recouvrir le visage des mannequins. « Mon style est très identifiable : des vestiaires féminins et masculins déstructurés, des pièces en latex et en silicone. Une allure décalée, jeune, avec des silhouettes amples. On ne trouve rien de ce type-là au Brésil. » Des jeux de transparence, des pigments chatoyants et des cols déployés. Sur les robes, des vestes descendent au genou. Pour les hommes, des chemises faisan de feu et des masques corbeau. Des sacs en forme de cage. Cet ancien étudiant de l’Université Estácio de Sá de Rio de Janeiro migre à São Paulo où il découvre « la merveille et la folie de la mode ». Quelques mois seulement après son arrivée, il présente sa première collection Passaros durant Fashion Week. Après avoir fait son nid dans son pays, on le prédit, il va prendre son envol.
Jadson Raniere — Brésil
Collectionneur de figurines d’animaux, de photos de voitures, de bouchons de bouteilles de soda, de balles de ping-pong et de monnaies anciennes.
Facebook.com/jadson.raniere
Texte Elsa Puangsudrac
Propos recueillis par HBR