En 2000, Michel Houellebecq a pour premier (et dernier) album Présence humaine. Pour le sien, Christine and The Queens choisit de chanter la Chaleur humaine. Facile, même pour une “reine Christine”, d’être plus proche du pouls battant de la beauté du banal que l’écrivain à la lucidité frontale. Aux bonnes intentions et aux petites mimiques qui font penser à Camille, on préfère relever dans ce disque un sens du beat aussi surprenant que celui d’une ballerine en pointes jetée aux flancs d’une batterie, trouant la peau des toms à la force de baguettes magiques.
Cette drôle de fée souple, mais aussi droite qu’une maîtresse d’école, nous reçoit dans son boudoir aux allures versaillaises (à son label, Because). Bois, cuir et dorures : parfait pour l’imaginer en « robe de soie rose », comme quand elle défroisse Le(s) Paradis perdu(s) que Christophe, le petit homme au crépuscule grandiose, a coécrit avec Jean Michel Jarre en 1973. Autre Christ in.